Séance Grossesse à Kruth : Léa

Le lieu choisi pour cette séance photo
n’était autre que mon coin préféré de cette vallée :
l’arrière du lac de Kruth-Wildenstein.
On y trouve une cascade mais aussi des ponts,
des sièges de géants, une rivière avec de magnifiques cailloux,
des marches pour traverser un ruisseau…
Après avoir fait les traditionnelles images sécurisantes,
j’ai expérimenté et laissé parler mes prismes.
L’une des images créatives réalisées grâce à leur diffraction de la lumière
nous a fait penser aux VHS de notre enfance et elles m’ont suppliée de la garder.
Place à l’ambiance automnale de cette séance photo de grossesse.

Séance Famille à Bitschwiller-lès-Thann

L’objectif de cette séance en famille
était d’offrir à la grand-mère de jolies images avec ses proches
sur lesquelles elle se trouve jolie aussi.
J’ai mis tout mon coeur à lui montrer comment mes yeux la voyaient,
me rapprochant certainement un peu du regard que posent sur elle ceux qui l’aiment.
J’ai passé un agréable moment en leur compagnie.
C’était une séance plus posée que sur le vif mais le cadre s’y prêtait.
J’ai adoré le choix des couleurs de leurs vêtements.
Ne sont-ils pas parfaitement accordés ?
Et mention spéciale à la 2CV qui a été témoin
de nombreux de leurs évènements familiaux !
Belle vie à cette jolie famille !

Comment faire de meilleures photos ?

Quand j’ai débuté, j’avais les mêmes préjugés que tout le monde sur ce qu’il fallait faire pour faire de belles photos. Ces mêmes conseils que les tontons-matos d’un autre âge osent carrément asséner aux professionnels de la photographie lors des évènements familiaux comme les mariages. Eviter le contre-jour, utiliser le flash intégré, avoir un bon appareil, zoomer, ne pas couper les pieds, centrer, rester en JPEG, ne surtout pas passer par un logiciel de retouche. Cette dernière, je l’ai moi-même sortie à un photographe aguerri à qui j’ai dit que « moi, je voulais faire de la vraie photo sans tricher ». Petite naïve. Heureusement, je suis tombée sur de meilleurs conseils par la suite. Voici ceux qui m’ont permis de changer de paradigme.

L’appareil photo est moins performant que nos yeux.

L’appareil photo est une machine. Par définition, il ne peut pas toujours restituer correctement la scène qui se présente sous nos yeux. Quand il se trompe, il faut corriger. C’est exactement la fonction première d’un logiciel de « retouche ». Evidemment, l’idéal est de faire les meilleurs réglages possibles dès la prise de vue pour n’avoir plus qu’à peaufiner. Mais tout n’est pas toujours fidèle à la réalité dès la prise de vue. Sachez qu’un JPEG n’est qu’une interprétation automatisée par la logiciel interne de l’appareil photo. Si vous souhaitez faire vos choix de A à Z sans perdre en qualité d’image, privilégiez le RAW. Une fois optimisé sur le logiciel, vous pourrez exporter en JPEG. Sur un smartphone, n’hésitez pas à modifier vos images avec les applications dédiées : votre smartphone sera rarement aussi pratique qu’un boitier pour faire les bons réglages dès la prise de vue.

Rapprochez-vous au lieu de zoomer.

Avec un smartphone, plus vous zoomez, plus vous perdez en qualité d’image. Et la qualité, c’est important pour imprimer une photo nette. De manière générale, évitez le zoom. Zoomez avec vos pieds. Vos images n’en seront que plus intéressantes et vous découvrirez à quel point bouger change la place des objets/sujets dans la composition de vos images. Le meilleur conseil qu’on m’ait donné pour progresser et devenir plus créative et plus précise : privilégier la focale fixe (objectif de plus grande qualité souvent moins cher et plus lumineux mais qui ne permet pas de zoomer autrement qu’en s’approchant).

Soignez votre arrière-plan.

Au début, on se concentre tellement sur ce qu’on prend en photo qu’on ne fait même pas attention à la poubelle (ou tout autre élément perturbateur) qui est sur notre photo. Petit à petit, on fait attention à faire disparaître les objets disgracieux en se rapprochant de notre sujet, en le décalant, en faisant un pas de côté pour changer d’angle, en modifiant notre hauteur de prise de vue, en changeant de fond ou en faisant le ménage. Les images obtenues sont tout de suite plus agréables.

Evitez le flash.

Evidemment, si vous n’avez pas de source de lumière pour garder un souvenir du moment que vous vivez, mieux vaut une photo-souvenir moche avec le flash que pas d’image du tout. Mais si vous avez assez de lumière pour ne pas risquer la photo noire, bannissez le flash intégré à votre boitier (ou tout flash direct qui éclaire depuis le même point de vue que là où vous êtes placé). Privilégiez toujours d’autres sources lumineuses. Et si vous voulez utiliser un flash sur votre boitier, faites le rebondir ailleurs avant de laisser sa lumière arriver sur votre sujet. Sinon, c’est plat, moche, disgracieux. A moins que ce ne soit l’effet que vous recherchez. Mais en général, vous chercherez plutôt à mettre en valeur votre sujet, pas à l’amocher.

Le sujet n’a pas besoin d’occuper le centre de l’image.

Vous pouvez couper les pieds, ça permet au(x) visage(s) de prendre plus de place sur l’image. Mais on évite de couper au milieu d’une articulation sinon ça fait moignon. Et vous pouvez mettre votre sujet ailleurs qu’au centre, ce sera souvent plus dynamique. Quand on débute, le plus simple est de placer notre sujet (priorité à ses yeux) sur une ligne (verticale ou horizontale) située au tiers du cadre ou sur le point de rencontre entre ces lignes. Vous pouvez même remplir l’image de votre sujet ! Aucune obligation de laisser de l’espace autour de lui !

Le bon appareil est celui que vous avez.

Quel que soit l’appareil que vous avez dans les mains, si vous suivez les conseils de tonton-matos au lieu de suivre ceux des professionnels, votre photo a peu de chances d’être qualitative. Ce n’est pas le nombre de pixels qui compte (quoiqu’un minimum soit requis pour permettre d’imprimer des images nettes). C’est ce que vous choisissez de mettre dans votre image qui fait une bonne photo : la façon dont vous placez votre sujet, la quantité de lumière et de temps que vous choisissez d’y mettre, ce que vous incluez autour de votre sujet (et donc ce que vous avez pris soin d’exclure de votre cadre). On peut faire d’excellentes photos avec un smartphone mais aussi de très mauvaises images avec le meilleur appareil du monde. C’est le soin que vous apportez à votre regard qui compte, pas votre matériel.

Réglez votre balance des blancs.

S’il n’y avait qu’un réglage à soigner après coup (si ce n’était pas fait à la prise de vue), ce serait celui-là. C’est lui qui détermine les couleurs de votre photo. Le minimum est de corriger les éventuelles erreurs qui changent la couleur de la peau. C’est un équilibre à trouver entre la température (du jaune au bleu) et la teinte (du vert au violet). Si la peau est trop verdie, on tire la teinte vers le violet. Si la peau est trop bleuie, on tire la température vers le jaune. L’exposition (la luminosité) se règle à la prise de vue et peut se peaufiner à la retouche. Le mode automatique d’un appareil de prise de vue se charge d’exposer de façon neutre. Si vous voulez plus sombre ou plus clair, c’est à vous de le faire. Sur la mesure de la lumière, nos appareils se débrouillent souvent très bien. L’erreur la plus fréquente du mode automatique, c’est la balance des blancs. C’est LE réglage qui change tout.

J’espère que ces quelques conseils que j’ai moi-même suivis pour débuter vous permettront de progresser à votre tour !

Séance Grossesse au Treh : Charlène

En juin dernier, j’avais prévu de fermer mon entreprise pour raisons familiales.
Voici la dernière séance grossesse que j’ai réalisée avant la clôture.
Je n’ai donc pas eu la joie de photographier
le petit bout qui était dans ce joli bidon rond.
Je n’avais même pas pris le temps de partager mes images.
Mais, ayant décidé de reprendre plus tôt que prévu, les voici !
Le temps de la Golden Hour d’été est révolu
mais les couleurs dorées de l’automne sont à notre disposition maintenant !

<3